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Bertoua : le lycée technique de Mandjou manque d’infrastructures

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Cette année, l’Association des parents d’élèves et enseignants finance la construction de 11 nouvelles salles de classe, afin de permettre aux élèves de fréquenter dans des conditions idoines.

Comme les élèves de bon nombre d’établissements scolaires de la région de l’Est, ceux du lycée technique de Mandjou, arrondissement situé à l’entrée Nord de la ville de Bertoua fréquentent encore dans des conditions difficiles. L’état pitoyable et précaire de ce qui est présenté au 21ème siècle comme salles de classe en matériaux provisoires fait couler les larmes aux visiteurs. En ce début d’année scolaire 2024/2025, l’établissement est en plein chantier. Les nouvelles salles de classe construites par l’Apee ne sont pas encore livrées. Depuis le 09 septembre 2024, jour de rentrée scolaire, l’administration et les enseignants se battent pour la prise en main des élèves en les jumelant dans certaines salles de classe. Selon Sylvestre Viang Mpah le proviseur, environ 1200 élèves sont attendus cette année au lycée technique de Mandjou.

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Pour les accueillir tous, l’Association des parents d’élèves et enseignants (Apee) a engagé la construction de 11 nouvelles salles de classe. « Je suis là ce matin pour m’assurer que les travaux évoluent normalement, et que nos élèves pourront bientôt intégrer ces nouvelles salles de classe. Il s’agit d’un bloc de deux salles de classe en matériaux définitifs d’un coût de 14 millions de francs Cfa et de neuf salles de classe construites en matériaux provisoires pour un montant de plus de 7 millions de francs Cfa », a rassuré Dieudonné Sony Mbélé, président de l’Apee. Ces nouveaux bâtiments qui sortent de terre font déjà la fierté de certains enseignants. « Il faut vraiment saluer les efforts de notre Proviseur et du président de l’Apee. Il y a quelques années, je donnais cours aux enfants sous des arbres. On n’avait ni table bancs, ni salles de classe. Ces nouvelles infrastructures vont considérablement réduire notre souffrance », a fait savoir un enseignant qui a requis l’anonymat.

Doléances

S’agissant des doléances, le président de l’Apee ne fait pas la fine bouche. « Nous souhaitons que l’Etat et ses partenaires au développement, et même les élites nous appui dans ce volet. Car depuis la création de ce lycée technique, nous avons bénéficié de la construction d’un bloc de 04 salles de classe. Ce qui est insuffisant au regard du nombre de filières et d’élèves qui s’accroit chaque année. Cette année par exemple, la filière mécanique-automobile a été introduite dans nos programmes ». Le proviseur quant à lui salut les efforts du gouvernement qui a doté son établissement d’un bloc de deux salles de classe et des latrines à travers le Feicom, l’Unicef aussi, d’un bloc de deux salles de classe et des latrines. Comme autre défi majeur, Sylvestre Viang Mpah souhaite que l’établissement scolaire qu’il dirige ait une clôture. « Pour le moment, nous avons une clôture en fleurs qui ne garantit pas notre sécurité ».

Ange-Gabriel OLINGA BENG

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