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Bertoua : Blaise Moussa en larme aux obsèques de sa fille

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Malgré les paroles réconfortantes des autorités locales, de ses amis, collègues et proches présents, le père d’Iris Victoria Moussa Memoussa n’a pas pu contenir sa douleur et sa tristesse.

Son visage dégoulinait de sueur et de larmes au moment d’accompagner la dépouille de sa fille dans sa dernière demeure derrière la résidence familiale située au quartier Mont-Cameroun à Bertoua. Le Directeur général de la Cameroon water utilities corporation (Camwater) était dans un état de choc le 24 février 2025. Incapable de comprendre pourquoi sa fille lui a été enlevée si tôt. Le parcourt d’Iris Victoria Moussa Memoussa sur terre s’est achevé le 21 février 2025 au domicile de ses parents de Bastos à Yaoundé. Elle était âgée de moins de deux ans. Les membres des familles, les amis, les proches et les collègues de services venus nombreux le réconforter avec les mots n’ont pas pu atténuer sa douleur. Car, la perte de la petite Iris Victoria Moussa Memoussa était difficile à accepter. « Iris, Boubou de Bonapriso et Bastos, Mamie Gbaya, Mamie Batanga, Présidente de l’association des buveuses de lait, Mamie cuisse de poulet », des noms par lesquels l’appelait affectueusement sa famille ont été listé par son père lors de son unique témoignage. « C’était une petite fille merveilleuse qui ne prononçait que le mot Papa. Il y a deux semaines, elle a commencé à appeler Mama. Moins de 45 minutes avant qu’elle ne quitte ce monde, elle a commencé à dire Tonton », a témoigné Blaise Moussa. Il a décrit la petite Iris Victoria Moussa Memoussa comme une enfant « douce, intelligente et aimante ». Hélas ! Elle ne sera plus qu’un souvenir.

Lire aussi : Camwater : Blaise Moussa fait bouger les lignes  

Un visage aimé figé dans les photos. Les souvenirs de ses rires, de ses jeux et de ses moments de tendresse resteront gravés dans les cœurs et les mémoires de ceux qui l’ont connue. Au lieu des obsèques, la douleur et la tristesse étaient palpables sur les visages. « Ma fille, ma chère fille, pourquoi tu es partie si tôt ? Pourquoi t’es-tu laissé emporter par la mort ? Ma petite Iris, tu étais une source de joie et de lumière pour notre famille », a lancé une membre de la famille les yeux rouges de larmes. La mère de la défunte que tenait son mari par la main sanglotait bruyamment.

Justice sera faite

Sur les circonstances de la mort d’Iris Victoria Moussa Memoussa, son père a rassuré qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire à Yaoundé pour pouvoir déterminer les causes exactes de son décès. « J’aimerais vous prier de continuer à intercéder pour le repos de l’âme violentée de ma fille qui est morte alors qu’elle avait à sa disposition quatre personnes. Pendant qu’on parlait de noyade, les résultats de l’autopsie effectuée ont révélés des preuves de violence sur le front, à l’arrière de la tête et des ecchymoses sur l’ensemble du corps de l’enfant ». Pour Blaise Moussa, « justice sera faite, afin que toutes ces souffrances vécues dans les ménages, les violences et les sévices que subissent les enfants fassent l’objet d’une prise de conscience de celles qui ont la charge de garder les enfants ».

Ange-Gabriel OLINGA BENG

 

 

 

 

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