Lors de la session budgétaire de fin d’année tenue vendredi 06 décembre 2025, les conseillers de cette municipalité de l’Est, ont par leurs acclamations et prises de parole, exprimé un soutien unanime et vibrant à l’actuel Maire.
Fortement impressionnés par le bilan présenté de son mandat 2020-2025, les conseillers municipaux ont manifesté leur volonté commune de voir Omer Solla Pitol être reconduit à son poste après les élections municipales de 2026 pour poursuivre la transformation de cette Commune. Ce soutien massif fait suite au bilan chiffré et détaillé des réalisations de son équipe depuis son élection en février 2020. Un bilan présenté comme « transformateur » pour cette Commune qui, selon ses dires, faisait face à d’importantes insuffisances en matière d’accès aux services sociaux de base.
A l’occasion de cette session ordinaire du conseil consacrée à l’examen et au vote du budget 2026, Omer Solla Pitol a égrené une liste impressionnante de réalisations. Dans le secteur éducatif, la Commune a construit 38 salles de classe (maternelle et primaire), réhabilité plusieurs blocs, et équipé les établissements avec plus de 500 tables-bancs et de nombreux forages d’eau, dont sept solaires. « Nous avons transformé le paquet minimum en paquet maximum », a-t-il affirmé, se félicitant de la distribution anticipée des fournitures scolaires. Le désenclavement et la voirie constituent un autre axe majeur. Près de 200 km de routes entretenus, 20 km de pistes agricoles ouvertes, et plusieurs ouvrages d’art structurants réalisés, comme les ponts de Tindamba et de Yadia, ou les digues de Ngaikada. Un pont moderne, financé grâce à un lobbying actif, est également en cours de construction.
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Sur le plan de la gestion, le Maire a mis en avant la résorption des arriérés de salaires hérités du passé. De 41 agents avec 8 mois d’arriérés en 2020, la Commune compte aujourd’hui 65 personnels payés régulièrement, avec des salaires virés avant le 20 du mois. Les cotisations sociales et les pensions des retraités sont également honorées. Un point souligné comme une priorité sociale. L’état-civil a été renforcé, passant d’un à quatre secrétaires assermentés, éliminant ainsi les retards dans l’établissement des actes. Une récente campagne a d’ailleurs permis de régulariser des centaines d’actes de naissance.
Un budget tourné vers l’avenir
La démonstration de la gestion rigoureuse a été concrétisée par le vote d’un budget 2026 en hausse, s’élevant à près de 1,7 milliard de FCFA. Cette augmentation, justifiée par des subventions et crédits obtenus, sera orientée vers quatre programmes prioritaires. Les services sociaux de base (22%), le développement économique et l’environnement (38%), la citoyenneté et la jeunesse (4%), et la gouvernance (36%). C’est après la présentation de ce bilan et l’adoption de ce budget tourné vers la continuité que les conseillers ont manifesté leur adhésion totale. Le président du conseil municipal, dans son allocution de clôture, a acté cette communion d’esprit, saluant « la solidité des adages : quand on veut, on peut, et on peut faire mieux avec peu. La fièvre électorale ne doit pas freiner nos actions ; nous serons très présents dans les quartiers », a rassuré Omer Solla Pitol. Dans un élan qui a scellé l’atmosphère de la session, le Maire, tout en annonçant que c’était le dernier vote du budget de la mandature, a appelé à ne pas relâcher l’effort. Il a assuré un doublement des allocations aux comités de quartier et des tournées mensuelles dès janvier. Porté par cette dynamique et l’affirmation de son attachement viscéral à Bertoua en tant que « Prince et petit-fils Mbartoua », le Maire a refermé la session sur une conviction partagée : celle de devoir poursuivre ensemble le développement de la municipalité. Un message que les conseillers, par leur unanimité, ont déjà traduit en souhait politique fort pour l’après-2025.
Ange-Gabriel OLINGA BENG
