Dans un communiqué rendu public le 24 octobre 2025, le Maire de la ville, Jean Marie Dimbélé Sodea, a annoncé la suspension immédiate et jusqu’à nouvel ordre de toutes les opérations de contrôle liées à l’initiative.
Cette décision radicale intervient en réaction à de multiples informations faisant état d’abus et d’irrégularités commis par des agents de la Communauté urbaine de Bertoua (Cub) sur le terrain.
Institué pour promouvoir l’hygiène et la salubrité dans la capitale régionale de l’Est, le « Jeudi Propre » est une action citoyenne qui rassemble habituellement les populations autour d’un objectif commun : ‹‹ l’hygiène et salubrité ››. Cependant, selon le Maire de la ville, la mise en œuvre des contrôles par ses services a été marquée par des actes de « harcèlement » et des abus qui dénaturent l’esprit initial du projet. « Cette décision vise à mettre fin aux actes de harcèlement et d’abus qui entachent la noble initiative « Jeudi Propre » », peut-on lire dans le communiqué du premier magistrat de la ville de Bertoua. Il réaffirme que l’unique objectif de cette opération est de « promouvoir l’hygiène dans notre belle cité ». Un but compromis par les pratiques constatées.
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Malgré la suspension des contrôles, l’édile exhorte la population à ne pas relâcher ses efforts. Il a lancé un appel solennel à tous les habitants de Bertoua, pour qu’ils continuent à observer scrupuleusement les règles d’hygiène et de propreté, « pour le bien-être de tous ».
Cette mesure de suspension semble indiquer une volonté de la Communauté urbaine de procéder à un réexamen en profondeur des méthodes de travail de ses agents. De son côté, la population attend les nouvelles mesures qui seront mises en place pour garantir le retour à l’esprit initial du « Jeudi Propre ». Une initiative dont l’utilité publique n’est remise en cause par personne, mais dont l’exécution vient d’être sévèrement épinglée.
Ange-Gabriel OLINGA BENG
