Pour sa parution de novembre 2022, le magazine panafricain consacre un gros dossier sur l’émergence du Gabon, conduit par son président et non moins candidat naturel du Parti démocratique gabonais à l’élection présidentielle de 2023, présenté comme la seule alternative fiable au regard du bilan reluisant enregistré lors de son précédent mandat.
C’est un volumineux dossier de 10 pages qui ouvre l’édition de ce mois de novembre. Les équipes rédactionnelles d’Alain Biyong ont décidé de mettre le curseur sur le Gabon, pays prospère d’Afrique centrale avec ses importantes ressources naturelles – pétrole, bois, manganèse, terres rares. Il possède l’indice de développement humain le plus élevé du continent mais aussi du deuxième revenu par habitant, derrière la Guinée équatoriale.
Élu président de la République le 3 septembre 2009, Ali Bongo Ondimba sait que derrière ces données plutôt flatteuses se cache une réalité sociale beaucoup plus difficile pour la population gabonaise et présente comme alternative du salut le « Plan stratégique Gabon émergent 2025 (Psge) », dont l’objectif est de moderniser l’économie gabonaise, la diversifier, et permettre à chaque Gabonais d’accéder à un niveau de vie décent.
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La rédaction du magazine Afrique en marche décide donc de faire un zoom sur les leviers du développement activés par l’équipe du président de la République notamment à travers le point d’honneur accordé à la lutte contre la vie chère. Ce qui s’est traduit par une injection de plus de 83 milliards de Fcfa pour soulager les souffrances des familles. A titre d’exemple : les prix du carburant ont été maintenus. « Les subventions à la pompe ont permis de maintenir le prix du litre de gasoil à 585 francs et celui du litre d’essence à 605 francs. Si nous avions laissé faire, ceux-ci auraient probablement grimpé au-delà de 1.000 Fcfa. Il aura aussi été de même pour d’autres produits de première nécessité. L’Etat ayant encore débloqué des dizaines de milliards de Fcfa additionnels en vue de contenir la hausse des prix de plusieurs produits de grande consommation. Ainsi en est-il été de la farine, du riz ou encore du gaz domestique », fait observer le magazine qui précise que loin d’être une promesse politicienne, l’ambition du chef de l’Etat est d’assurer la création de plus de 100 000 auto-entrepreneurs.
Formation-emploi
N’a-t-il pas envisagé une grande réforme qui tienne compte de l’adéquation qui devrait exister entre la formation et l’emploi dès la rentrée scolaire 2023 ? Dans cette dynamique jugée salutaire, Ali Bongo est entouré d’une équipe choc constituée en majorité de femmes dont la fidélité et la loyauté ne font l’ombre d’un doute. C’est le cas de Rose Christiane Ossouka Raponda, Première ministre, cheffe du gouvernement ; Félicité Ongouori Ngoubili de la Défense et une bonne dizaine de femmes placées à la tête des ministères de souveraineté comme les Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes, l’Emploi, la Fonction publique et le Travail ; la Justice, l’Économie et la Relance ; l’éducation nationale, le Budget et les Comptes publics.
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Conscient de ce que le train de mesures prises par le gouvernement reste insuffisant compte tenu de certaines inégalités, l’urgence a commandé au chef de l’Etat d’agir. Aussi a-t-il demandé au gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère mais en ciblant davantage les personnes vulnérables. A cela vient se greffer la construction des infrastructures routières dont bon nombre seront livrés en 2023 à l’instar de la Trans-gabonaise, longue de plus de 800 kilomètres. Quid de la grande mutation observée dans les domaines de l’eau et de l’électricité sur l’ensemble du pays dès 2023 ? Des indicateurs suffisants pour que l’Agence de notation américaine « Fitch Ratings » parie même déjà sur une victoire possible d’Ali Bongo lors de la prochaine élection présidentielle de 2023.
Daniel NDING
