Les hommes de média ont été formés, ce jeudi 10 novembre 2016, sur les techniques d’un reportage sportif réussi pour .
Plus qu’une dizaine de jours pour le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin 2016. Le Cameroun qui abrite cette grand-messe footballistique effectue les derniers réglages techniques. De leur côté, journalistes, cameramen…les hommes des médias affutent leurs armes. C’est la raison de la formation du jeudi 10 novembre 2016 au Palais des Sports de Yaoundé. Organisée par la Commission communication du Comité local d’organisation de la Can (Cocan), la rencontre avait pour but de préparer les hommes de médias accrédités pour la couverture de la Can féminine afin de leur permettre de rendre compte de cette manifestation pour le bonheur des spectateurs.
Président du Cocan, Jean Lambert Nang a entretenu les confrères sur les techniques pour un reportage sportif réussi. On aura appris par exemple qu’il est important de faire un repérage au stade avant le jour-j d’une rencontre, arriver toujours au stade une heure avant un match, chercher des biscuits pour alimenter ses commentaires ou ses articles en discutant de manière formelle ou informelle avec les joueuses, le coach ou tout autre source. Cette icône des commentaires footballistiques aura aussi demandé les journalistes à travailler en commun avec les photographes, question d’avoir de belles images et surtout actuelles des différentes joueuses. Gustave Samnick ne dira pas le contraire. Le journaliste sportif demande aux confrères de la presse écrite de redoubler de vigilance avant de publier un article, surtout qu’ils ont plus de temps par rapport aux confrères en ligne ou de l’audiovisuel. «Il ne faut jamais écrire un texte avant la fin du match» parce qu’on n’est pas sûr de l’issue du match. Abel Mbengue a entretenu l’auditoire sur l’organisation des compétitions internationales. Le président du Conseil national de la communication, Peter Essoka a intervenu pour le volet éthique et déontologie du journaliste pendant la Can. Au-delà des couvertures médiatiques, le président du Cocan a insisté sur le fait que la Can que le Cameroun accueille est une aubaine de vendre l’image du Cameroun. Un zeste de patriotisme ne serait pas condamnable.
Valgadine TONGA