L’une des victimes a rendu l’âme sur le lieu de l’effondrement de l’immeuble en construction au lieu-dit Douala bar, le 14 juillet 2021. L’autre a succombé à ses blessures à l’hôpital. Les quinze autres collègues ont eu plus de chance. Ils s’en sortent tout de même avec des blessures graves.
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«J’étais debout à mon poste. Je causais avec l’un de mes collègues, je lui faisais comprendre que cet échafaudage ne pourra pas supporter. J’avais justement l’impression que l’échafaudage bougeait. Vu tout le temps qu’ils ont fait sans travailler, la pluie qui n’a pas cessé de tomber ces derniers temps, le ciment compacté sur l’échafaudage, je ne pense pas que cet échafaudage va ternir. Il risque de s’effondrer un de ces quatre», se souvient, la peine dans l’âme, un commerçant. Et d’ajouter : «Ça n’a pas fait trente minutes, on a entendu un bruit assourdissant. J’ai accouru immédiatement sur les lieux du drame. Avec certains conducteurs de motos, les commerçants dans les environs et autres badauds, on a essayé de libérer tous ces gars qui étaient ensevelis sous les décombres. Certains ont eu des fractures, des mâchoires broyées. Par la grâce de Dieu, on a pu sortir tout le monde avant que les sapeurs-pompiers n’arrivent.»
Selon les sources, environ dix-sept personnes travaillaient sur l’échafaudage. Avant qu’ils ne reprennent le travail ce matin (14 juillet, ndlr), le chantier était à l’abandon pendant environ deux semaines, précisent les sources.
B.B