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AccueilTransactions financières en zone Cemac : l’information ne circule pas

Transactions financières en zone Cemac : l’information ne circule pas

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La problématique était au centre de la concertation entre la Beac et les acteurs du monde de la banque et des finances de la sous région, le 31 juillet 2019 à Douala.

«Gestion des risques financiers dans le contexte de la Cemac et la problématique de l’approfondissement du marché monétaire : état des lieux et perspectives ». C’est pour échanger autour de ce thème que la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, Beac, a organisé la rencontre du 31 juillet à Douala. L’urgence est on ne peut plus évidente pour la Beac. Qui est consciente de ce que les risques en rapport avec l’asymétrie d’informations constituent un important frein pour le développement des transactions sur le marché interbancaire. En tant que régulateur, elle a d’ailleurs peaufiné des textes qui visent à favoriser la communication entre les établissements de crédits et à doter la place financière sous régionale de nouveaux instruments question de parer à cette carence d’informations. Il s’agit notamment des textes en rapport au mécanisme de la pension-livrée, les titres de créances négociables, cadres permanents de concertation, club des trésoriers…

Lire aussi :Nouvelle Réglementation de Change : la Scb se met au pas

Résoudre l’épineux problème de l’asymétrie d’informations est un facteur apodictique pour densifier les transactions interbancaires et solidifier par ricochet le marché monétaire de la zone Cemac. Responsable groupe actif-passif, Directeur de la Trésorerie à Orabank Gabon, Edmond Adokou soutient justement l’idée de «la dynamisation du marché monétaire. Il faut qu’il ait plus de transactions entre les différentes banque», explique-t-il. Et d’ajouter : «En amont de ces transactions il y a l’analyse, la prise de décisions. La nécessité d’avoir une information fiable intervient à ce niveau là.  Pour qu’il y ait plus de transactions, il faudrait que l’information soit disponible et qu’elle soit de bonne qualité. La Banque centrale a mis en place une plateforme à laquelle chaque banque se connecte et fournit les informations qui lui sont propres. Après, il faudrait que l’ensemble des informations soient consolidées et remis à l’ensemble des acteurs.»

Selon Louya Otis Moussaka, Directeur général adjoint d’Ecobank Congo, «nous voulons plus d’interaction plus confiance avec nos banquiers à travers l’interbancaire. Nous  voulons aussi plus d’accompagnement en faveur de nos Etats qui comme aujourd’hui n’ont plus la possibilité de pouvoir obtenir des avances de prêts de la banque centrale. Il s’agit à travers cette nouvelle politique monétaire de pouvoir orienter les Etats vers le marché financier pour leur besoin en financement.» La concertation a également été le lieu de débattre de la Nouvelle Réglementation de Change en zone Cemac, des risques bancaires, notamment le risque de liquidité, de contrepartie et de crédit.

Valgadine TONGA

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