Reçu le jeudi 16 août dernier à l’Espace culture Kiki Intertainment à Douala par l’Association des bassistes du Cameroun, l’artiste d’origine camerounaise qui vit en France a fait une prestation sans cérémonial, ni barrière.
C’est l’idée qui a animé l’Association des bassistes du Cameroun, quand elle a décidé d’accueillir l’artiste musicien Sango comme il est de tradition par cette corporation de recevoir leurs confrères de la diaspora. Pas de cliché habituel qui enferme l’artiste dans une tour d’ivoire. Musiciens, fans, curieux et quelques journalistes présents pour la circonstance sont en contact direct avec l’invité du jour. Sango reconnait à son arrivée plusieurs visages. Selfies, accolades, éclats de rire, quelques souvenirs rappelés d’un côté comme de l’autre. L’artiste est chez lui. Dans son pays et son village natal. L’effervescence de l’accueil le montre.
Alexis Prigas, le président le l’ABC est plus qu’ému. Dans un rituel qui lui est coutumier, il souhaite la bienvenue à l’artiste. Avec sa guitare basse et en compagnie de quelques jeunes apprenants de l’association, il reprenne « Nja we no » un des titres de son tout premier album Eyala. L’artiste ne se retient pas. Il monte sur scène pour les accompagner. Il enchaîne avec « Ngudi », le titre phare de son tube après une petite pause servant à sa présentation. S’en suit une échange avec le public. Sango, d’un air décontracté et soft, répond aux préoccupations du public axées pour la plupart sur sa carrière et ses choix artistiques. Sur une demande suppliante de Charles Manga, un membre actif de l’Association des bassistes du Cameroun, il interprète, soutenu par Yellow Bass, un de ses anciens compagnons de musique « Nen Lambo », un titre à succès de l’artiste musicien camerounais Bill Loko. Du nectar ! Des applaudissements à ne plus en finir. Le public debout remercie l’artiste. Un rêve ? Que non ! Plutôt une belle surprise pour les siens.
C’est sur cette note bienveillante que se termine cette rencontre assez conviviale et beaucoup attendue du public qui avait déjà vent de l’artiste à travers les réseaux sociaux mais n’avait jamais eu l’occasion de le voir physiquement.
Une chance inouïe et une occasion saisie au vol par l’ABC au courant du court passage de l’artiste au pays pour des raisons familiales. Une jam faite en guise de partage et de prise contact avec le public qui annonce, selon Essentiel, la structure qui gère la communication de Sango, une tournée nationale avenir. Seul regret, la présence de la presse préoccupée par les élections au sein de leur corporation syndicale qui aurait pu comme la majorité présente profiter d’une si grande opportunité. Hélas !
Félix EPEE