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Infrastructures : 14 postes de péages routiers en construction

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Le contrat de partenariat Public-Privé pour la réalisation, l’exploitation, la maintenance et le financement de 14 postes de péages routiers automatiques au Cameroun a été signé le 18 mai 2020, par le ministre des Travaux public, Emmanuel Nganou Djoumessi.

 

Mbankomo, Tiko, Mbanga, Manjo, Boumnyebel, Edéa, Nsimalen, Nkometou, Bafia, Bayangam, Foumbot, Bandja, Matazem et Dschang. Ces dans ces villes que seront construites les 14 postes de péages routiers automatiques. Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a procédé le 18 mai 2020 à Yaoundé, à la signature par vidéoconférence, du contrat de Partenariat public-privé (Ppp) pour le financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de ces péages.

Ce contrat qui a été signé côté Cameroun par le Ministre des Travaux publics à Yaoundé et côté partenaire privé par le Directeur général du groupe Fayat à Paris, Laurent Fayat, constitue l’amorce de la phase d’exécution de cet important projet qui revêt deux d’enjeux fondamentaux. Le premier étant le développement des infrastructures routières avec notamment l’amélioration des équipements et conséquemment du dispositif de collecte des recettes générées par les péages routiers ; et le second est relatif à l’évolution enregistrées dans le financement des projets d’infrastructures à travers les partenariats public-privé.

Lire aussi :Infrastructures routières : une quinzaine de grands projets déjà exécutée

Cahier de charge

Les travaux démarrent ce mois de mai 2020. Les investissements initiaux sont de 28,94 milliards Fcfa. Les recettes générées par les 14 postes de péages routiers automatiques partiront selon les prévisions, de 7 milliards en 2021, pour atteindre les 53,59 milliards en 2039, sur la base d’un tarif unique fixé à 500 FCFA. Les recettes nettes à reverser à l’Etat partiront par conséquence de 5,482 milliards en 2021 à 48,995 milliards en 2039, à la fin du contrat.

La consistance desdits travaux intègre un système de communication vers les usagers au moyen d’un Site web ; une plateforme de péage de 50m de large en structure de béton de 49 cm ; des ilots séparateurs de voies de 2m de large ; des îlots d’une longueur de 30m ; un auvent métallique avec un toit en frome de V et W, des entonnements de 50m de part et d’autres de la plateforme ; avec une structure de chaussée souple de 34 cm d’enrobés ; 14 bâtiments (R+1) d’exploitation de 124m² chacun, 03 centres d’entretien de 46m² (Tiko, Mbankomo et Bandja), 01 centre d’exploitation et de maintenance de 196 m² à Mbankomo, 42 000m² d’aires de parking aménagés et espaces marchands dans l’ensemble, une classification automatique de véhicules en deux catégories (PL-VL), et un système de reporting des données. Au cours de son exécution, le projet pourra générer 300 emplois.

Conformité des procédures

S’agissant du processus ayant conduit à la signature de ce contrat, il faut relever que conformément au Décret N°2008/0115/PM du 24 janvier 2008 précisant les modalités d’application de la loi N°2006/012 du 29 décembre 2006 fixant le régime général des contrats de partenariat, et au terme du lancement d’un appel Public International à Manifestation d’Intérêt auquel dix (10) groupements d’entreprises ont fait acte de candidature, le Groupement d’entreprises Razel-Bec/Societé Egis Projects S.a a été désigné adjudicataire de l’Appel d’offres restreint relatif.

Les différentes étapes de la phase de passation se sont déroulées sous la conduite du ministère des Travaux publics avec l’appui technique du Conseil d’Appui à la Réalisation des Contrats de Partenariat (Carpa) et de la Commission spéciale des contrats de partenariat. Il convient en outre de rappeler qu’à l’issue d’une concertation engagée avec les candidats présélectionnés, afin de définir les moyens techniques, ainsi que le montage juridique et financier les mieux disant et à même de répondre aux besoins de l’Etat, le loyer à verser au partenaire privé soit 8,76 milliards de FCFA/an a convenue de manière concurrentielle contre 10,993 milliards de FCFA/an et 12,852 milliards de FCFA/an, pour les deux autres candidats en lice.

Accroissement des recettes de l’Etat

Les parties ont convenu que les modalités de gestion des flux de collecte entre le compte de collecte, le compte du Trésor public, celui de gestion du paiement du Loyer au Partenaire, ainsi que les modalités de suivi des opérations, seront précisées dans une convention conclue, avant la date d’entrée en vigueur, entre l’Etat, le partenaire et la banque.

H.N.

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